• Kashmir

    Oh, let the sun beat down upon my face, stars to fill my dream.
    I am a traveler of both time and space, to be where I have been.
    To sit with Elders of the gentle race, this world has seldom seen.
    They talk of days for which they sit and wait, and all will be revealed...

    Talk and song from tongues of lilting grace, whose sounds caress my ear.
    But not a word I heard could I relate, the story was quite clear.

    Oh, I've been flying... mama, there ain't no denyin'...
    I've been flying, ain't no denyin', no denyin'...

    All I see turns to brown, as the sun burns the ground.
    And my eyes fill with sand, as I scan this wasted land,
    Trying to find, trying to find where I've been...

    Oh, Pilot of the storm who leaves no trace, like thoughts inside a dream,
    Heed the path that led me to that place, yellow desert stream.
    My Shangri-La beneath the summer moon, I will return again,
    Sure as the dust that floats high in June, when movin' through Kashmir...

    Oh, Father of the Four Winds, fill my sails, across the Sea of years,
    With no provision but an open face, along the Straits of fear.

    When I'm on, when I'm on my way...
    When I see, when I see the way, you stay.

    Ooh, yeah-yeah, ooh, yeah-yeah, when I'm down...
    Ooh, my baby, oooh, my baby, let me take you there !
    Let me take you there !

    Cachemire

    Oh, laisse le soleil taper sur mon visage, les étoiles remplir mon rêve
    Je suis un voyageur de l'espace temps, pour être là où je suis allé,
    Pour m'asseoir avec les ancêtres de la noble race, que notre monde a si peu connu
    Ils parlent des journées qu'ils ont passées assis, à attendre que tout soit révélé

    Ils ont parlé et chanté d'une langue à la grâce musicale, dont les sons caressent mon oreille
    Mais je ne peux pas raconter un mot de ce que j'ai entendu, l'histoire était très claire

    Oh, je me suis envolé... mon amour, c'est indéniable...
    Je me suis envolé, on ne peut pas le nier...

    Tout ce que je vois devient brun, lorsque le soleil brûle le sol
    Et mes yeux s'emplissent de sable, lorsque je scrute cette terre aride,
    Essayant de retrouver, essayant de retrouver là où je suis allé...

    Oh, Guide de la tempête qui ne laisse aucune trace, comme des pensées dans un rêve,
    Fais attention au chemin qui me mena à ce lieu, la piste jaune du désert
    Mon paradis terrestre sous la lune d'été, j'y reviendrai à nouveau
    Aussi sûr que la poussière qui flotte haut en juin, lorsque l'on s'enfonce à travers le Cachemire

    Oh, Père des Quatre Vents, gonfle mes voiles, à travers la Mer des années,
    Sans provisions mais le visage ouvert, le long du Détroit de la peur.

    Quand je suis, quand je suis sur ma route...
    Quand je vois, quand je vois le chemin, tu restes.

    Quand je vais mal...
    Mon bébé, laisse moi t'emmener là-bas !
    Laisse moi t'emmener là-bas !

    "Le texte parle du long chemin qui mène de Goulimine à Tantan, dans le sud marocain, dans le Sahara espagnol. Cette route est sans fin, extrêmement sinueuse et très dangereuse."
    "J'étais sur une piste chaotique et il n'y avait personne à des kilomètres à la ronde, juste un gars sur un chameau. Toute l'inspiration pour cette chanson m'est venue du fait que la route était interminable, interminable. C'était une route à une seule voie qui coupait proprement à travers le désert... c'était comme traverser un détroit." - Robert Plant
    Plant visita le sud marocain en août 73, il en sortit ce magnifique texte. Une précision : le Kashmir (Cachemire en français) ne situe bien évidemment pas au Sahara mais entre l'Inde et le Pakistan et il n'y a aucun désert dans cette région riche et fertile... Sans doute le mot sonnait-il bien à l'oreille de Percy.
    Certains y voient quelques allusions au "Seigneur des Anneaux" de J.R.R. Tolkien, "the gentle race" étant les Elfes, dont les chants sont superbes ("whose sounds caress my ear") mais incompréhensibles ("but not a word I heard could I relate") par Frodon, le héros. Pour ma part je ne pense pas, il ne faut pas systématiquement comparer les textes de Plant à la trilogie de Tolkien... Je crois que la "noble race" dont il parle ici fait plutôt allusion aux peuplades du désert, touaregs et autres nomades, plus en rapport d'ailleurs avec le thème général. C'est même certain...
    A propos du premier vers ("let the sun beat down upon my face, stars to fill my dream"), il y a contraste entre le jour et la nuit dans le désert...
    "Heed the path..." est à traduire comme "Fais attention au chemin" mais dans le sens "N'efface pas, préserve le chemin".

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